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Décrochez Le job de vos rêves en 5 rounds c'est possible !

C'est possible et on vous dit comment au travers de cette interview d'Uriel Megnassan autour de son ouvrage "Décrochez le job de vos rêve en 5 rounds" ,Edition Eyrolles.
Sommaire
Qu’est-ce qui vous a poussé à écrire ce livre ?
« 5 rounds », pourquoi cette référence au monde de la boxe ?
Doit-on voir la recherche d’un nouvel emploi comme une compétition ?
L’étape la plus importante dans une recherche d’emploi ?
« Un uppercut aux CV ordinaires » que reprochez-vous aux CV actuels ?
« 99 % de lettre de motivation » sont inutiles, quelle serait alors la seule lettre de motivation utile ?
Un seul conseil pour mettre toutes les chances de son côté
1) Qu’est-ce qui vous a poussé à écrire ce livre ?
Ce qui m’a poussé à écrire ce livre, c’est que c’était une étape clé dans la réalisation de mon objection de mission de vie. Je pense que ça va vous surprendre, mais il y a un côté je dirais surnaturel dans le fait d’avoir écrit ce livre et d’exercer ce métier de coach emploi.
Si vous voulez la vraie histoire, je vais devoir vous raconter comment la vie m’a remis sur les rails. À ce moment-là, j’étais déjà coach emploi, et mon ambition était juste d’aider une centaine de personnes et de gagner assez pour subvenir aux besoins de ma famille. Je n’étais pas animé par le feu sacré comme aujourd’hui.
Il y a eu un évènement marquant, qui a eu lieu bien avant la compréhension du « Pourquoi je suis coach ». Cela s’est produit en 2016, peu avant l’écriture de mon 1er livre, j’ai eu une vision pendant que je faisais mon footing. À ce moment-là, j’étais déjà coach emploi depuis environ 5 ans. J’aimais ça, mais ce n’était pas une passion dévorante comme aujourd’hui. À l’époque, mon ambition était juste d’aider une centaine de personnes et de gagner assez pour subvenir aux besoins de ma famille. Je n’étais pas animé par le feu sacré comme c’est présentement le cas.
Et quelque part, je me reposais sur mes lauriers. J’avais déjà aidé des centaines de personnes à trouver ou à retrouver un job. J’en étais très fier, peut-être trop. Jusqu’à un jour où je faisais mon footing, et pendant que je courais j’ai eu comme une vision qui se déroulait dans ma tête. Je ne pourrais vraiment vous dire où j’étais, mais c’était majestueux. En en regardant autour de moi, je comprenais que j’étais mort et j’étais dans l’au-delà, je suis croyant, alors je vais dire que j’étais devant Dieu, mais si vous croyez autre chose, dites-vous que j’étais devant l’univers, la vie, mère Nature, Bouddha ou Krishna ou autre.
Et je me souviens que j’étais très fier de moi jusqu’à ce que je sois appelé à la barre. Je m’attendais presque à ce qu’on me déroule le tapis rouge : genre « Qu’on appelle le super coach Uriel Megnassan », vous voyez, mais en fait c’était « Qu’on appelle le petit joueur, le petit fruit ». J’attendais que quelqu’un s’avance jusqu’à ce que je comprenne que c’était moi qui étais ainsi désigné et qui donc devait m’avancer.
Arrivé tout devant, j’ai à nouveau été interpellé : « Petit joueur, petit fruit, tu as gâché le potentiel que j’ai mis en toi ! »
– Comment ça ? Répliqué-je. J’ai pourtant formé, coaché, aidé des centaines de personnes qui ont pu trouver un emploi, reprendre confiance en eux, subvenir au besoin de leurs familles, tout cela, ça ne compte-t-il pas pour toi ?
– Petit joueur, petit fruit, j’ai mis en toi le potentiel pour te permettre d’impacter des millions de personnes dans leur carrière professionnelle... et toi tu me parles de quelques centaines de personnes. Tu as joué petit, semé petit, et récolté de petits fruits… Où sont es millions de personnes que tu aurais dû impacter dans le monde, en leur donnant les moyens de transformer leur vie et de s’épanouir dans leur carrière, où sont-elles Uriel ? C’était pourtant la mission que je t’ai confiée, et toi, tu es passé à côté. Si seulement tu avais été attentif aux signes que je t’ai envoyés, tu aurais été le meilleur coach emploi que la terre ait porté.
Il y avait de la tristesse dans cette voix sévère.
J’ai été ainsi traité pendant une dizaine minutes sur différents aspects de ma vie, et la conclusion était toujours la même : j’ai joué petit, semé petit et récolté de petits fruits. La vision s’est ensuite arrêtée. Je me souviens avoir pleuré, parce que j’ai compris que j’étais en train de passer à côté de ce que j’étais censé faire et de qui je devais être.
Alors j’ai décidé ce jour-là que je devais exploiter tout mon potentiel. C’est bien beau, mais comment faire concrètement ?
Et en réfléchissant, j’ai remarqué que la première manière d’impacter des vies était d’écrire un livre.
Aujourd’hui on lit « L’art de la guerre » de Sun Tzu alors que le gars a vécu au 6e siècle avant Jésus-Christ. On lit encore la bible alors qu’elle a été rédigée il y a plus de 2000 ans. On lit toujours Molière alors que le mec est mort en 1673. Et vous voyez, le livre est le meilleur moyen de toucher de nombreuses personnes, non seulement de son vivant, mais des années, des siècles ou même des millénaires après notre mort. C’est la raison qui m’a poussé à écrire ce livre « Décrochez le job de vos rêves en 5 rounds », et a exercé ce beau métier de coach emploi sans perdre de vue cette vision d’impacter des millions d’actifs d’ici 2026.
2) « 5 rounds », pourquoi cette référence au monde de la boxe ?
On me pose souvent la question. Il y a plusieurs raisons à cela:
D’abord parce que j’aime ce sport et que je le pratique, c’est plus simple de parler d’un sujet qu’on maîtrise.
Ensuite, j’ai beaucoup écouté les personnes en recherche d’emploi, et elles disent souvent des phrases comme « ah cette recherche d’emploi m’a mis KO », « Ah il faut transpirer pour se démarquer », il est question de « CV percutant », de « prendre des coups au moral ». La boxe est vraiment le meilleur univers pour parler de la recherche d’emploi.
Je trouve que c’est l’une des meilleures métaphores de la vie réelle. Dans la vie, nous devons nous entraîner dur, faire face à des combats. Souvent on gagne, parfois on perd, soit parce que nous n’étions pas assez préparés, soit parce que nous avons fait une erreur, dans tous les cas, je considère qu’une défaite relève d’abord de notre responsabilité.
On a le choix de rester au sol KO lorsqu’un coup dur nous arrive, mais on peut aussi se relever et se battre jusqu’au bout. On peut être parfois super motivé, parfois découragé parce que ça semble tellement dur. Je vois le chercheur d’emploi comme un boxeur qui doit s’entraîner, travailler sa technique, travailler la force de son profil, travailler l’endurance de son mental, travailler la souplesse de ses tactiques pour pouvoir s’adapter et parfois un peu improviser.
Et puis n’oublions pas que je suis Coach. Chaque boxeur a un coach, qui vient lui donner la vision du combat d’une autre perspective. Dans la boxe, le coach est là pour pousser son poulain au-delà de ses limites, lui mettre quelques baffes ou coups de pied aux fesses de temps à autre, lui masser les muscles, et surtout le doper mentalement. C’est exactement ce que je fais en tant que coach emploi.
Et vous voyez, je viens de décrire la boxe, la vie et la recherche d’emploi.
3) Doit-on voir la recherche d’un nouvel emploi comme une compétition ?
Ce serait dommage de ne pas voir la recherche d’emploi comme telle. Si je prends la définition du terme « Compétition » dans le Larousse, je lis : « Action de chercher à obtenir en même temps que d'autres le même titre, la même charge ou dignité, la même fonction ». Donc même le dico dit : la recherche d’emploi est une compétition. En effet, lorsqu’on est dans ce contexte, nous cherchons à obtenir en même temps que d’autres le même poste, nous sommes en concurrence. Comme dans une compétition, il n’y a qu’un seul gagnant possible. Et on ne participe pas à une compétition, en mode "touriste" sinon on va juste se faire défoncer.
Qui donc, si demain veut participer à un tournoi de boxe, va y aller sans s’entraîner ? Sans revoir les fondamentaux, sans réfléchir à une stratégie, sans s’échauffer, sans avoir conscience des règles du jeu ? Si vous êtes sain d’esprit, vous savez que vous devez vous entraîner d’abord et de préférence pas seulement 3 jours avant la compétition.
Ce principe tellement simple à comprendre est trop souvent bafoué par les personnes qui cherchent un emploi.
Elles y vont avec des stratégies dépassées du genre : mitrailler son CV tous azimuts sans avoir mis de stratégie en place, sans s’être autoévalué et sans connaître les règles du jeu explicites et implicites. Résultat, elles se font disqualifier dès le premier tri des candidatures. Il n’y a pas de secret, comme le dit mon ancien boxeur préféré Jean-Marc Mormeck, "la préparation du combat est plus diffi